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    Jo Walduck

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Le sober coaching

28/10/2020

 

Le sober coaching – c’est quoi, t’es qui, et pourquoi ça devrait m’intéresser ?!


On est entouré·es en permanence par les pubs pour l’alcool, celles qu’on regarde ainsi que celles qui sont un peu plus insidieuses. T’as passé une sale journée ? Bois un verre (une bouteille) de vin ! T’as grave assuré au boulot ? Bois un verre (une bouteille !) de champagne ! Tu subis un gros choc ? Bois un verre (une bouteille) de whisky, de brandy, de cognac ! Tu sors en boîte ? N’oublie pas ta vodka, ni ta cocaïne ! Tu vas au bar d’à côté ? Prends 13 pintes, les deux suivantes te seront offertes !
Si on se prépare bien, on met le seau, l’eau et le doliprane à côté du lit avant même de sortir en soirée, et on pré-commande la livraison de McDo pour le lendemain. Les gueules de bois sont des rites de passage ! Mais non, t’as pas un problème – tout le monde ressent la même chose, c’est normal. C’est comme ça que tu PROUVES que t’es un·e ado, un·e adulte, que tu bosses fort, que t’es un·e parent qui assure, que t’es un vrai être humain. Tout le monde fait des black-out de temps en temps. Bien sur que c’est normal de sortir boire un verre à l’apéro et de rentrer 6h plus tard, avec 200€ en moins, sans se souvenir de quoi on a parlé avec qui. C’est normal, poto – ce qu’il te faut, c’est un poil du chien qui t’a mordu.

(/sarcasm filter)

J’ai vécu ça, pendant de nombreuses années. C’était un moyen pour moi d’être « Kool » (j’en fumais aussi, des menthols Kool). C’était un moyen de me faire des ami·es, de faire en sorte qu’iels m’aiment, de m’amuser et de ressentir un peu moins de pression (je ne savais pas toujours comment m’amuser comme les autres qui étaient né·es « kool », mais me bourrer la gueule faisait en sorte que je m’en fichais un peu). Au lycée, à la fac, puis à mon arrivée en France (kikou, je suis Britannique en fait, donc excusez les fautes please) … l’alcool était toujours à mes côtés, tout le temps. Ça rendait juste les choses plus fun, tu vois ? C’était pas grave si je n’appréciais pas vraiment le premier garçon avec qui je sortais, parce que c’était un grand buveur aussi, et je n’avais pas besoin de faire semblant d’être OK avec l’idée de se partager une (seule !) bouteille de vin un mardi soir ; on savait bien tenir l’alcool, alors c’est ce qu’on a fait. On a tenu beaucoup d’alcool. Pourquoi me faire chier à corriger mes copies si je pouvais sortir avec quelques étudiant·es et faire en sorte qu’iels me voient comme drôle et fun, et non pas une professeur à respecter ?! Qu’est-ce que j’aime dans la vie en France ? Ben, j’aime le fromage, j’aime le pain, et j’adore le vin et les clopes et le fait que personne ne te juge (ouvertement en tout cas) d’en consommer à l’excès.

J’ai arrêté l’alcool pour le Carême une fois. Quand j’ai réalisé que les « mocktails » (cocktails sans alcool, faux-tails) ne faisaient pas parti de la Happy Hour, j’ai laissé derrière moi mon Virgin Mojito, et j’en ai pris un bien dévergondé, sans me poser une question de plus. D’autres essais d’arrêter ou de réduire l’alcool ou la clope n’ont jamais duré plus de 2-3 jours, la vie est bien trop courte, non ? La vie, c’est pour être vécu ! Comme je la vivais pendant mes week-ends, à me trainer entre mon canapé, mon lit, et mes chiottes. Comme je la vivais quand il fallait annuler des cours, à cause des « angoisses et syndrome du côlon irritable » (plus de 90% à cause de l’alcool, je m’en rends compte maintenant). Comme je la vivais quand les gens me demandaient ce que j’aimais faire à part sortir et boire – je ne mourrais certainement pas au fond de moi à ces moments-là, oh que non !

Et puis en octobre 2019, j’ai décidé d’arrêter l’alcool pendant un mois, afin de pouvoir me concentrer sur ma nouvelle activité de coach. J’ai plutôt utilisé les sober-pouvoirs que j’ai pu développer dans ma vie personnelle, car les avantages ne cessaient d’apparaître. Plus d’énergie, un meilleur sommeil, plus apaisée, beaucoup moins d’angoisse, des vrais rires, une meilleure concentration. Rencontrer des gens qui étaient dans le même bateau, malgré nos différences. Réussir à survivre aux journées difficiles ou soirées ennuyeuses ensemble, se féliciter à chaque bataille de gagnée, se donner du courage à chaque fois que quelqu’un tombait ou se doutait. J’ai rallongé mon ‘challenge’ encore et encore, parce que le défi, en plus des gens que je rencontrais, ne cessaient de m’ouvrir de nouvelles portes vers des possibilités et des potentiels pour moi. J’ai pu survivre aux évènements et nouvelles difficiles non pas malgré l’absence de l’alcool dans ma vie, mais bien grâce à cela. J’ai tenu bon pendant le confinement, et j’ai survécu à une forme de long-COVID, aidée surement par le fait d’avoir arrêté de fumer – cela ayant été possible parce que j’avais déjà arrêté l’alcool. Tout cela pour dire ? ÇA VAUT LA PEINE. ÇA VAUT L’EFFORT. Ça vaut chaque minute, chaque doute, chaque moment de lutte contre la Garce de L’Alcool (bon, on lui trouvera un meilleur surnom, the Booze Bitch). Ça vaut chaque putain de commentaire de « ah ben dis nous quand tu rebois, on fêtera ça ensemble ! » parce que je bois MAINTENANT, juste pas d’alcool ! Et pourtant.

Et pourtant. Et pourtant. Je sais à quel point ça peut être difficile. J’ai de la chance d’avoir trouvé ma tribu au bon moment pour moi, que j’ai pu trouver ma voix et ma voie grâce à elle. J’ai de la chance d’avoir déjà été certifiée coach professionnelle, que j’arrive à comprendre les interactions entre les gens, les liens entre les addictions et ‘mécanismes de défense’, les croyances limitantes qui peuvent nous empêcher de vraiment, réellement nous laisser y aller à 100%. J’ai fait des thérapies et j’en refais une actuellement – ceci n’est pas une déclaration de forfait, mais un moyen de célébrer que j’ai atteint un stade où j’ai besoin d’une aide extérieure afin de pouvoir évoluer davantage et d’aller plus loin. Et donc, on arrive enfin (je sais) au sober coaching. Ce n’est pas déclarer forfait, s’avouer vaincu·e – ce n’est pas parce que t’es alcoolique ou en train de le devenir (mais si tu penses que tu l’es, moi-même et n’importe quel·le autre sober coach éthique te dirait qu’il y a des limites médicales dans ce que les coaches peuvent faire, et d’avoir un suivi par un médecin en parallèle) – c’est parce que tu te rends compte que t’as besoin d’une aide extérieure afin d’évoluer encore plus, et d’aller plus loin.

En quoi un·e sober coach peut t’être utile ?

  • Identifier tes raisons pour débuter cette aventure sans alcool, qui t’aideront tout au long du voyage
  • Concevoir un plan de là où tu veux aller, ce que tu veux accomplir, et comment tu vas t’y mettre – on y va petit à petit, pour ne pas se faire intimider par la montagne
  • Souligner et se souvenir des grosses réalisations et succès en cours de route, t’aidant à te focaliser sur chaque réussite, et reconnaître tout ce que tu as parcouru
  • Faire preuve de « accountability » (ce n’est pas vraiment une question de ‘rendre des comptes’, mais bien avoir quelqu’un en dehors de nous à qui on se doit de dire la vérité) et explorer le contrôle et la responsabilité
  • Augmenter ta boîte d’outils, partager des outils qui ont tendance à bien marcher, en développer d’autres selon tes besoins et envies
  • Surmonter les contretemps, sans qu’ils mènent vers une chute de désespoir et négativité
  • Inviter la réflexion ou des actions supplémentaires, non seulement en ce qui concerne l’absence d’alcool
  • T’aider à trouver ta tribu, tes frères, sœurs, adelphes de la sobriété
  • Planifier et s’assurer que rien n’est laissé au hasard aux moments de vulnérabilité
  • Naviguer des moments et réalisations difficiles sans la fausse, prétendue « aide » d’alcool
  • Rendre l’aventure positive, un moment d’exploration et d’évolution, la chasse à la joie, de vraiment ressentir toutes les beautés de la vie
 
Mon coaching est basé dans l’Analyse Transactionnelle, la Programmation Neurolinguistique, avec un accent sur la force douce (c’est déjà une force d’être doux·ce avec soi-même, la façon dont on se regarde et la comment on se parle et parle de soi), de savoir intimement où l’on veut aller, et trouver les étapes à suivre pour y arriver. D’autres coaches pourraient t’aider à trouver des abdos et des nichons de ouf que tu recherches – moi et mon style, c’est d’aligner la tête et le cœur en plus de se charger de l’habillement du corps. Je tiens énormément à être inclusive de tous les corps et les êtres qui y vivent, que ce soit par rapport à l’âge, la taille, le genre, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, ou les capacités physiques.
Je propose du sober coaching à distance (sur internet et par téléphone) pour des particuliers et des petits groupes (la prochaine aventure en groupe débutera en novembre 2020), et je propose encore quelques places subventionnées pour celles et ceux qui veulent faire le travail mais n’ont pas les moyens en ce moment. Si tu cherches à changer ta relation avec l’alcool ou d’autres substances qui t’empêchent de vivre la vie que t’as envie de vivre, n’hésite pas à prendre contact. Que tu sois en Jour -1, Jour 0, ou Jour +100, si tu as envie de faire le travail et veux quelqu’un à tes côtés pour t’encourager, à fêter chaque réussite et explorer comment surmonter chaque difficulté, tu peux le faire. Que l’aventure commence !
 

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